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dimanche 24 juillet 2011

Rentrée des classes

Demain les cours à l'Universidade Estadual de Londrina (UEL) commenceront. Voici quelques nouvelles pour faire part de komenkçaspassici avant d'aller user les bancs de l'université brésilienne.
Comme vous, j'ai vu à la télévision qu'Amy Whinehouse avait rejoint Club des 27. Que pena !
On a donc la télévision, mais je consacrerai un article aux petits écrans plus tard. Ma colega de républica m'a dit que deux choses contrôlent la vie des brésiliens : la religion et la télévision. Je vous en parlerai plus profondément par la suite, quand je comprendrai tout ce qui se dit à la télévision, car le sujet paraît intéressant.

Hier, en voiture, Isadora et moi sommes passées devant un chantier : un bâtiment en démolition qui n'était autre que l'ancienne Casa de Cultura da UEL. « Que triste ! Que triste ! Que triste ! » me répétait Isa. Ce lieu, transféré à un autre endroit, représentait pour certains habitants de la ville des souvenirs, des représentations de théâtre, des expositions d'art, et s'était vu attribuer une valeur sentimentale. Le marteau-piqueur s'empressait d’écouler ce qui restait de l'ossature de la bâtisse.
La ville de Londrina a été crée de toutes pièces, comme la capitale Brasília créée dans un autre contexte, dans les années 1930. La municipalité est donc très jeune, ce qui peut expliquer selon Isadora, étudiante en architecture, l'absence de sens de la préservation et de la mémoire par la préfecture de la ville. On ne voit pas l'intérêt de garder les choses « jeunes ».
L'origine du nom de la ville nous en apprend plus sur l'origine de la cité. Londrina signifie « pequena Londres », petite Londres. Oubliez les explications, déjà entendues en conversant avec des habitants de la ville, comme « les premiers immigrés (ndlr : colons ?) qui sont arrivés ici étaient anglais » ou « le climat tropical pluvieux fait penser au climat londonien ». Jamais une communauté britannique ne s'est installée ici. Si la ville se nomme ainsi c'est parce que l'entreprise brésilienne qui a construit la ville était une filiale de l'entreprise anglaise « Paraná Plantations Limited ». Derrière cette colonisation massive (le slogan de la campagne de construction était « a mais notável obra da colonização que o Brasil já viu » : « la plus grande œuvre de colonisation qu'a connu le Brésil ») se cachent des terrains très fertiles revendus à prix d'or.
Je n'ai pas encore testé la fertilité de la terre de Londrina, mais j'ai déjà pu marquer mes baskets de terre rouge : la ville est aussi connue sous le nom de "cidade pé vermelho", qui signifie la ville des pieds rouges, en raison de la couleur de sa terre.

La parenthèse-Routard est terminée. Un article miss-météo devrait arriver, ainsi qu'un article sur ce que j'ai pu voir ici cette semaine, et surtout la rubrique "Cozinhamos com Isadora", (Cuisinons avec Isadora !) car en plus d'être étudiante en architecture et très sympa, Isadora cuisine très bien !
Voici son blog. Inutile de comprendre le portugais pour saliver. http://nozmoscada.weebly.com/

1 commentaire:

  1. Article très intéressant et cultivé ! Merci Leslie de nous faire partager tes aventures. Bisou

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