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lundi 18 juillet 2011

Leslie está em Londrina !

C'est le 13 juillet au soir que j'arrive à Londrina, dans l’État du Paraná au Brésil. Avant de balayer du regard le hall de l'aéroport pour trouver ma nouvelle colocataire (Onde está Isadora ?), mon périple brésilien a déjà commencé une heure auparavant à São Paulo, et même une journée plus tôt au terminal 2F à Charles de Gaulle où la porte d'embarquement sépare d'un coté ma mère et ma sœur qui ont les yeux humides, et de l'autre, moi-même qui traîne une valise rouge à roulettes grinçante. Les mots de Maria de Medeiros dans Pulp Fiction résonnent dans ma tête : « L'aventure commence », qu'elle disait, dans les bras de Bruce Willis.

Oui, l'aventure ne fait que commencer, parce qu'après une longue attente dans la navette qui mènent les passagers au pied de l'avion -dont un couple de Brésiliens propriétaire d'un restaurant vers São Paulo qui me montre les photos de leurs vacances à Saint-Tropèse, Cannes et Nice sur leur Iphone- 11h de vol nous attendent, moi et les passagers de la machine pilotée par Captain Vincent Boo.

Cela serait trop beau, s'il me suffisait de descendre de l'avion à l'arrivée, puis de balayer du regard le hall [...]. Non, avant de poser le pied à Londrina, une apartée m'attend. Arrivée à l'aéroport Guarulhos de São Paulo vers 18h30 avec une heure de retard, ce qui signifie seulement 3 heures pour me présenter aux guichets de la Polícia Federal (ce qui représente quasiment une heure d'attente dans la file « imigrantes »), récupérer ma valise, repasser les contrôles douaniers (« Nothing to declare »), trouver la sortie de cet aéroport immense, et aller à l'aéroport Congonhas, 30 km plus loin et à l'heure de pointe, où un autre vol m'attend, cette fois-ci pour Londrina. Reste 15 min d'attente dans la file de la navette qui doit me conduire à Congonhas, mais ne m'y conduira jamais puisque 3 personnes avant moi, la navette est pleine et me laisse sur le quai. J'improvise alors une virée en taxi avec un brésilien, Hernando je crois, le même qui était juste devant moi dans la file d'attente. Montant de l'histoire : 117 reais pour deux. Arrivée à Congonhas, enregistrement des bagages, contrôles douaniers, et tchau Hernando ; chacun rejoint son terminal. Départ de São Paulo à 21h42. Une heure plus tard, je passe enfin en revue le hall de l'aéroport.

« Olá Isadora ! Tudo bem ? », Isadora est accompagnée de sa sœur Marília et de leur petit frère Caetano. Les deux sœurs sont mes colocataires à Londrina (ndlr : Au brésil, on ne dit pas « colocataires », mais « colegas de república »).

Notre république à nous est située au centre de la ville de Londrina, qui compte environ 500.000 habitants et beaucoup de gratte-ciel.



Vue du balcon de notre appartement au douzième étage, 9:00 am.




4 commentaires:

  1. Ouah, pas facile de venir jusqu'à Londrina. Mais certainement soulagé lorsqu'on arrive et qu'on est acceuillie. Ton blog débute très bien, belle photo; j'espère que tu le poursuivra aussi bien, mais je n'en doute pas une seconde. Gros bisous, à la prochaine...

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  2. Que je suis heureuse de pouvoir lire ton périple dans le cadre d'un blog illustré ! Belle photo et très bon texte ! Tu vends du rêve leslie!
    Je t'aime belette <3
    => Vivement la suite !!

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  3. Tu nous fais rêver. J'espère que Londrina sera un petit Londres pour toi. "Même folie, même orgie", pourquoi pas musical, tout en évitant quelques désagréments tels que la pluie.
    J'ai regardé s'il y avait des concerts à Londrina, j'ai trouvé "ça" sur Songkick: "colleen shannon", la bonne blague.

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  4. Anonymes, faites tomber le masque :) Laure pour le premier et Julien pour le second ? En évitanr la pluie et les 6 degrés actuels aussi ! Pour la musique, il y a des petits concerts dans les bars surtout.. et j'ai vu une pub pour un gros concert où on m'a dit de ne pas aller. De toute façon, vu l'affiche géante et moche, je n'y serai pas aller. huhu

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